jeudi 30 octobre 2008

Mezzés archéologiques - Avril 2008


Le Rallye quitte Istanbul dans une quinzaine de jours et n'atteindra notre port de Turgutreis que dans un mois. Et c’est ainsi que deux archéologues amateurs se lancèrent sur la route commerciale de l’antiquité, le long du Méandre au cœur de la Carie.

Sur la côte, les ports d’Ephèse, de Priène et de Milet sont autant de têtes de pont de l’arrivée des denrées orientales empruntant les pistes poussiéreuses en longues caravanes ou ondulant doucement à bord de barges au fil du Méandre. La capitale de cette opulente Carie ? Aphrodisias ! Alors allons voir ce centre du business antique.

« Bonjour Monsieur, bonjour Madame. Bienvenue à Aphrodisias ». Le français est parfait, le bonhomme souriant. Nous nous extirpons de la voiture un petit peu ankylosés par les quatre heures de route depuis Turgutreis où nous avons abandonné Troll aux mains compétentes de Berhan.

A Aphrodisias, capitale de la Carie, d’un monde hellénistique polyglotte, comment s’étonner de rencontrer un patron d’ « Otel » maniant le français comme n’importe quel habitant de l’hexagone et pourtant…Mestan n’est pas un simple Turc francophone. Ecoutez plutôt son histoire : « Je fais partie d’un groupe nomade du sud de la Turquie, de la région de Mersin. Chaque année, le groupe poussait ses troupeaux de moutons de Mersin vers la région de Mugla en quatre ou cinq étapes. Et puis, au début des années 50, le gouvernement, continuant la mise en œuvre des « réformes Ataturk » imposa la sédentarisation à tous les nomades en rendant l’école obligatoire. Les familles de notre groupe s’installèrent dans la plaine d’Aphrodisias au bord du Méandre. Une école primaire fut construite. J’avais 6 ans. Et puis ce fut le lycée où je choisissais le français comme première langue. Mon esprit de gamin était tellement échauffé par les morceaux de bravoure de la révolution française qu’il était pour moi hors de question de choisir une autre langue étrangère. Après mon bac je partis à Paris travailler et je rencontrai la parisienne qui est aujourd’hui ma femme. Après presque trente années de vie en France je rentrai au pays et construisis cet « Aphrodisias Otel ». Aujourd’hui ma femme est malade et restée en France. Nous allons mettre en vente l’hôtel et passer notre retraite à Toulouse ou à Biarritz. »

Et voici comment un petit berger nomade turc se retrouve passer sa retraite au pied des Pyrénées. Une réécriture de « America, America » de Kazan.

Ce fut la fin de l’épisode « Mille et une nuits ». Bien vite Shérazade et Aladin nous abandonnèrent à la réalité d’un mois d’avril dans son enfance encore bien fraîche, au cœur d’un hôtel sans chauffage aux murs fraîchement chaulés et transpirants, blottis au fond du lit cartonné, couches polaires sur couches polaires, deux naseaux à fleur de draps, deux estomacs, seuls points chauds de la chambre, gavés d’une soupe céréalo-tomato-pimentée.

Au petit déjeûner les œufs seront ultra-frais, subtilisés à peine pondus sous le cul d’une des 50 poules qui gambadent autour de l’hôtel sous l’œil suspicieux d’un des quatre coqs perpétuellement en train de se battre.



Au loin, le sommet enneigé du mont Babadag, blanc de neige, blanc du marbre qu’il renferme en ses flancs.



Vous êtes un riche patricien de la Rome d’Hadrien ou de Trajan ; alors quoi de plus chic et de plus branché que de se faire réaliser une statue géante par un sculpteur de la célèbre école de sculpture d’Aphrodisias. Le transport n’est pas très simple, mais au fil du cours du Méandre la statue finira par atteindre un port : Ephèse, Priène ou Milet. Trois ou quatre semaines plus tard elle sera déchargée au port d’Ostie. Encore deux trois jours de charrette tirée par des bœufs et la voilà devant la villa. Et au milieu du patio quelle gueule ça aura !



Mais on ne peut pas vivre que de vente de statues, d’olives et de céréales. Les pèlerins, ces ancêtres des touristes, voilà une source de revenus inépuisable. Et Aphrodite, la déesse de l’amour quoi de plus porteur ! Ils sont devenus tellement nombreux ces pèlerins que le conseil municipal réuni au bouleutérion décida de construire une avant cour de très grande taille permettant l’attente avant de pénétrer dans la partie extérieure du temple et d’entrevoir la statue colossale de la déesse.




Et comme il fallait bien distraire tous ces pèlerins un stade de 20'000 places fut construit pour admirer les athlètes s’affronter au sprint sur une longueur de stade de 250 m, à la course de fond (24 longueurs de stade), au saut en longueur, au lancer de disque ou de javelot. Et pour la tête, un théâtre de 10'000 places produisait 4 à 6 pièces dans la même journée.


Le stade



Le bouletérion où tout se décidait

Le marbre d’Aphrodisias était blanc, veiné de bleu. Face à nous se dresse une colline blanche veinée de blanc : c’est Pamukkale la « montagne de coton », une énorme cascade de concrétions formées par des siècles ou des millénaires d’écoulement d’une eau tiède saturée de calcaire. Pendant des millénaires une eau abondante ruissela de vasque en vasque formant au passage des stalactites cannelées, une eau recherchée pour ses bienfaits thérapeutiques. Et puis… nous, les incorrigibles touristes, envahîmes le site avec notre insatiable besoin de confort: les hôtels rivalisèrent par la taille de leurs piscines et la consommation en eau devint telle que la nappe phréatique s’assécha, les cascades tarirent et l’érosion pluviale acheva la destruction du site. Avant que la source touristique ne se tarisse à son tour, la municipalité reprit vigoureusement les choses en main : réduction des piscines, pompage à grande profondeur pour réalimenter les cascades, créations de vasques artificielles en béton pour accélérer la reprise des dépôts calcaires interrompus.



Aujourd’hui, peu à peu, la nature reprend ses droits même si le bas de la colline de coton ressemble un petit peu au bas d’une piste de ski boueuse de fin de saison et les charmes de la neige de printemps.

Heraclia, assoupie depuis près de 20 siècles, sommeille au bord de la falaise cotonneuse. Son théâtre à nouveau presque intact grâce à l’efficace intervention d’archéologues italiens s’ouvre sur la vallée. 20'000 places pour assister aux pièces jouées à l’occasion des fêtes de Dionysos. Une fois par an toute la région déferlait sur la ville pour participer à cette semaine de festivités où le théâtre jouait à guichet fermé.


Qu'est ce qu'on joue ce soir?


Au loin le Méandre, ce fleuve que l’on devine sans l’approcher jamais, serpente indolent. Que pourrait faire d’autre un fleuve qui porte ce nom. Une longue rue dallée de marbre invite à l’ascension de la ville. Rue bientôt interrompue par un ravin enjambé jadis par un pont romain aujourd’hui disparu. Encore quelques centaines de mètres de l’autre côté du ravin et la rue dallée débouche sur une petite place face à une basilique byzantine qui rappelle au visiteur qu’à cet endroit l’apôtre Philippe fut exécuté par la Lex Romana appliquée par l’empereur Domitius à ces agitateurs que l’on nomme Chrétiens. Domitius finit assassiné exécré par son peuple…


Premières traces des chrétiens


Basilique de Philippe

Le patron, assis sur une pierre au bord de la route racole les rares clients de ce début de saison, sa femme aidée de sa mère est aux cuisines, les deux fils gèrent la réception et servent à table, leur sœur nettoie les chambres. Vous avez devinez, l’hôtel Venus de Pamukkale est une entreprise familiale bien sympathique. Si Catherine perfectionne sa langue turque et bluffe ses interlocuteurs, quant à moi je ne juge pas ça très utile dans un pays où on sort de l’otel avec ses bagaj pour prendre le tren ou un otocar, où l’on va chez le kuaför …



Assis sur un gradin haut perché du théâtre nous apercevons au loin notre statue de marbre descendant le Méandre en route vers notre patio romain. Si nous voulons la voir passer à Nyssa il est temps de reprendre la piste des caravanes. Peut être y verrons-nous Strabon qui pourra nous expliquer ses dernières hypothèses utilisées pour l’élaboration de sa carte du monde. La route suit de loin un Méandre toujours invisible mais pourtant bien présent sur les cartes. Dans les champs, des femmes vêtues d’amples pantalons à fleurs et coiffées d’un foulard, pliées en deux, travaillent cette terre qui fit la richesse de la Carie des Grecs et des Romains, tandis que dans les villages, les hommes, casquette vissée sur la tête, peuplent les terrasses des bistros, font sonner les dés et les pions du jeu de jacquet en sirotant un « tçai ».

A Nyssa la fraîcheur printanière s’étend sur une paisible oliveraie agrippée à la montagne où s’inscrivent les vestiges de cet important centre intellectuel des débuts de notre ère. Au Bouleutérion, les discussions vont bon train : faut-il agrandir l’agora ? Améliorer le tout à l’égout ? Creuser un tunnel pour dévier le torrent? La priorité est donnée au dernier projet car le théâtre est menacé par les eaux impétueuses qui attaquent ses soubassements. Les fleurs illuminent le site, les marguerites poussent à la rêverie, les pavots enflamment l’imagination.


Au bouletérion : "Monsieur le maire,

je ne suis absolument pas d'accord

avec cette décision!"



De temps à autre il faut succomber

aux nourritures terrestres!


Le Méandre n’en finit pas d’onduler au milieu de la plaine, patchwork de blé, de maïs, de vignes et de tabac. Un signe de la statue et la caravane repart vers Magnésie du Méandre. Voilà bien longtemps les Achéens, de retour de la guerre de Troie, fondèrent cette cité, bien contents de venir se détendre dans les eaux tièdes du fleuve après tant de combats. Comme ses voisines de la vallée, Magnésie changea mainte fois de propriétaires : les Lydiens s’en emparèrent, puis les Perses, reprise par Alexandre, régie par les rois de Pergame puis par les Romains. Une époque où il valait mieux avoir des idées en phase avec celles de l’occupant du moment : « Oroites fit mourir Polycrate d’une mort dont il vaut mieux ne rien dire et fit suspendre son corps à un poteau » (Hérodote - L’enquête - Livre III-25). Ah on ne plaisantait pas avec le pouvoir en place ! Et tout est aujourd’hui si calme, si paisible. Des herbes hautes, non encore fauchées, émergent des troncs de colonne, des débuts d’escalier, plus loin une agora inondée par un récent orage nous laissent croire un instant que nous sommes les heureux découvreurs de l’ancienne cité. Sans oublier ce petit théâtre en cours de construction comme abandonné la veille par ses maçons et tailleurs de pierre : manque de fonds ? Non tout simplement un mauvais choix de l’emplacement et instabilité du terrain. Il ne fallait pas faire l’économie des sondages !


Magnésie



En injectant de la résine,

on pourrait peut-être le terminer...

Allons ! Il est temps de reprendre la piste et de partir négocier le passage maritime de notre statue qui, rappelez-vous, doit rallier Ostie. Où l’embarquer ? Priène ou Millet en Carie ? Ou Ephèse en Lydie? Allons voir ces trois ports ! Encore une fois il faudra s’adapter à leurs dialectes différents (Hérodote- L’enquête - I-142) ou sans doute notre langue grecque fera l’affaire.

A Priène nous déambulons dans les rues tracées au cordeau et qui se croisent à angle droit comme l’a recommandé à la municipalité l’urbaniste de Milet, Hipodamos. Ces rues orthogonales c’est vraiment nouveau. Il faudra retenir l’idée ! La ville est petite, tout au plus 5000 habitants. Deux fois ravagée par les Perses, elle accueille Alexandre en libérateur et lui donne une maison avec une vue imprenable sur le golfe. Mais entre une résidence secondaire et accomplir son destin, le jeune roi n’hésite pas.


A Priène




A deux pas le conseil municipal est en train de siéger dans un Bouleutérion ici de plan carré. Il faut bien s’intégrer dans l’urbanisme ! Le niveau d’eau de la clepsydre est atteint et un retentissant « Votre temps de parole est échu ! Prochain orateur ! » Décidemment ces Priennois inventent des choses bien intéressantes. Accolés au minuscule hémicycle, 12 bureaux de l’administration font face à l’agora. « Pour les plaintes 3ème bureau à droite ! ». Vous voulez voir Alexandre ? Prenez au bout de l’agora, l’avenue qui mène à la porte de l’ouest, passez devant le marché à votre gauche et 100m après les bouchers qui équarrissent les moutons fraichement tués et du même côté, c’est là, c’est la maison d’Alexandre. » »En chemin vous pourrez vous attarder chez les marchands de vin ou d’huile facilement reconnaissables à leurs grandes jarres, chez le teinturier qui vous vantera ses pourpres uniques ou encore dans ce bric-à-brac qui vous vendra sûrement des exvotos à déposer au temple de Zeus ou encore des petits jouets souvenirs de Priène pour vos petits enfants. »


A Priène, même le bouletérion est d'équerre!



La promenade est ombragée et sent bon la pinède. Au loin la plaine cultivée et la mer se noient l’un dans l’autre tout contour gommé par la brume.



De retour sur l’agora, la négociation avec les armateurs va bon train et le ton monte. Non décidément leurs tarifs sont trop exorbitants : 1000 sesterces pour transporter une statue de Priène à Ostie. Ils rêvent ! Allons voir à Millet !


Le Méandre


Un Méandre qui continue à charrier ses alluvions

et à repousser le rivage vers le large

Nous avons entendu dire que jusqu’à 200 bateaux se partagent les deux ports de Millet : celui du théâtre et celui des lions. Il y en aura certainement un pour charger notre statue et nous offrir un bon prix de transport. Et profitons de ce court séjour dans cette cité pour échanger avec Thalès qui impressionne tout le monde par ses talents de géomètre et d’astronome. Il paraît que récemment en Egypte, il a réussi à calculer la hauteur des pyramides à partir de la mesure de leur ombre portée. Et il en avait bluffé plus d’un en prévoyant une éclipse solaire. Vraiment fort ce Thales.

En attendant, allons nous émerveiller devant ce théâtre qui domine le port ou en fermant les yeux on imagine plus de 100 nefs qui se balancent au mouillage dans cet air d’avril soudain surchauffé et qui se prend pour juillet.

L’affaire est conclue et la statue, fraichement débarquée de sa barge du Méandre, est chargée sur une nef d’une vingtaine de mètres dont le patron égyptien inspire confiance.



Débarrassés de ce souci, allons quand même voir Ephèse dont on nous a dit le plus grand bien et vanté la magnificence.

Ephèse, objet de toutes les convoitises, conquises par Crésus qui sans doute ne se trouvait pas encore assez riche, arrachée par les Perses, jusqu’à l’arrivée d’Alexandre qui la fit renaître grecque, puis aux mains des rois de Pergame jusqu’à l’arrivée du rouleau compresseur romain. De siècle en siècle les conquérants, les envahisseurs se succèdent. Aujourd’hui, derniers en date, les touristes planétaires, assiègent, occupent la cité qu’Hadrien nous a léguée.


Nous, nous visitons bien

le temple d'or à Kyoto...


Le temple d'Hadrien


La rue des courettes

En descendant la rue des Courettes, juste en face du temple d’Hadrien, nous enfilons un petit passage, frappons à la porte les trois coups convenus. Bien vite introduits par un serviteur dévoué, nous voici reçus par les Vedius dans leur somptueuse villa : fresques hautes en couleurs, sols de mosaïques superbes « Oui elles sont très belles, » nous dira Vedius, « je connais un fabuleux poseur de mosaïque qui vient de Carthage. Si ça t’intéresse pour ta villa de Rome… » Salles de bains en marbre veiné de vert. Ah il fait bon vivre à Ephèse au 2ème siècle quand on a 500 esclaves qui travaillent pour soi…


Chez les Vedius




Nous déclinons l’invitation des Vedius à passer la nuit ; passons consulter quelques documents à la bibliothèque Celsius, jetons un coup d’œil au théâtre qui n’affiche aucun spectacle pour ce soir. Fourbus, nous regagnons notre caravansérail de Selçuk où l’accueil est si chaleureux, l’ambiance si feutrée, à la délicieuse nourriture ottomane assortie au décor, face à la grandiose forteresse.


La bibliothèque de Celsius


Notre "caravansérail"

Avant de mourir Jésus dit à Jean « Veille sur ma mère ! » Et Jean tint parole. Fuyant tous deux la Jérusalem romaine et répressive ils se réfugièrent à Patmos puis à Ephèse où Jean mourut presque centenaire. Les restes de la basilique, construite à l’emplacement de son tombeau, dominent la vallée agricole, la mer des débuts de notre ère, aujourd’hui retirée à quelques kilomètres. Au pied de la basilique, la mosquée Isa Bey : choc des cultures.


La basilique Saint-Jean


la mosquée Isa Bey



En 1924, la jeune république turque a à peine un an et Ataturk négocie avec la Grèce un échange de population. Les Grecs résidant en Turquie : direction la Grèce. Les Turcs résidant en Grèce : direction la Turquie. Chacun chez soi ! Des milliers de déchirements pour ces minorités implantées depuis des siècles d’un côté ou de l’autre. A quelques kilomètres de Selçuk, Sirinçe un petit village autrefois grec s’accroche à la montagne comme ses anciens habitants ont dû le faire naguère. Les maisons, les ruelles, les églises byzantines sont présentes en l’état, témoins de cette page d’histoire.


Village de Sirinçe




Se rappellent-ils l'époque où

leurs parents et grands-parents

habitaient encore la Grèce?

Sacré Méandre ! Il aura fait plus pour la destruction ou le déclin des cités que tous les envahisseurs réunis. Les uns après les autres, les ports se sont ensablés, victimes des alluvions charriés par le fleuve silencieux et têtu. Le grand Méandre se chargea de Priène et de Millet ; le petit Méandre fit d’Ephèse son affaire. Et ces trois cités prospères se transformèrent en villages en voie d’abandon.

Heraklia : une quatrième victime de l’insatiable fleuve, autrefois au bord d’un golfe magnifique, superbe abri pour les bateaux de commerce. Aujourd’hui le golfe est devenu lac, l’eau s’est peu à peu adoucie et Héraclée somnole au pied des hautes pentes arides du Latmos, entouré d’étranges empilements de roches sombres, les pieds dans le lac Bafa. Le village a dévoré le site antique. Si le conseil municipal de l’époque romaine voulait encore siéger, alors il lui faudrait éviter les flaques de purin, marcher dans la fiente aviaire et bien sûr demander le droit de passage à Aïcha, car enfin, la salle du Bouleutérion est au milieu de la cour de sa ferme !




Le lac Bafa et Heraklia





Avec Aïcha


Un voyage ça se prépare...

et, de préférence avec la vue sur un lac...



« Devant les Perses victorieux les Cariens qui purent fuir s’enfermèrent dans le sanctuaire de Zeus à Labranda, un vaste enclos sacré planté de platanes… » (Hérodote - L’Enquête - V-119).


La route de Labranda, ça se mérite!


En espérant que les Perses

ne violeront pas le sanctuaire!



Dans ces forêts d’altitude mêlant pinèdes et feuillus, la douceur à nouveau printanière a remplacé les bruits de bouclier et d’épées qui s’entrechoquent. Deux archéologues, plus imaginatifs que sérieux, soignent à Labranda sous les mêmes platanes et face au même temple de Zeus une presqu’indigestion de Mezzés Archéologiques.





2 commentaires:

Céline et Eric a dit…

Bonjour,

je suis à la recherche d'images sur le théâtre de Nyssa pour un article dans le journal le Tout Lyon (hebdomadaire économique et juridique de la région lyonnaise)
Cet écrit fera partie d'une série sur les théâtres antiques turcs et français.
Après recherche sur internet, j'ai découvert vos images : seriez-vous enclin à me les prêter pour illustrer cet article svp ?
Après publication dans notre journal, cette série fera probablement l'objet d'un livre
Je reste à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire.
Cordialement,
Céline Vautey

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Le Tout Lyon
18 rue Childebert
69002 Lyon
0618950392

Céline et Eric a dit…

voici mon mail cvautey@gmail.com